Les STAPS font leur lettre au père Noël

A la veille du réveillon de Noël, les étudiants en STAPS, futurs professionnels du sport, rédigent leur lettre de voeux pour Noël.  À retrouver sur Instagram !

Cela fait maintenant 3 mois que la filière STAPS fait face à une situation alarmante. Après la rentrée catastrophique pour les jeunes souhaitant s’orienter dans les formations du sport et de l’animation, la Covid-19 met en péril la filière.

La crise sanitaire est venue amplifier des difficultés déjà importantes. Depuis 10 ans, le manque de moyens humains et financiers menace la qualité de la formation et la réussite des étudiants. L’évolution croissante des étudiants et le manque d’enseignants n’a pas permis d’assurer l’ensemble des unités d’enseignement, particulièrement les pratiques sportives. Pourtant, l’ensemble des diplômés du DEUG STAPS devront être en capacité d’encadrer des activités sportives

De plus, le personnel administratif en sous-effectif dû au manque de moyens, n’a pas permis une gestion efficace de la crise sanitaire. Les modifications d’urgence des dispositifs et le manque d’information engendré est aujourd’hui source d’anxiété et entraîne un fort taux de décrochage scolaire. Les jeunes s’inquiètent pour leur avenir universitaire et professionnel.

Pourtant, un “retour à la normal” ne constituerait pas une réponse satisfaisante. Aujourd’hui, le manque de moyens en STAPS ne permet toujours pas le respect de l’égalité des chances, ni d’enseigner dans de bonnes conditions. Les infrastructures ne sont pas assez grandes et se dégradent depuis trop longtemps. Les UFR ne sont plus en capacité d’accueillir tous les jeunes souhaitant s’orienter dans le champ du sport et de l’animation.

 

Sans réponses concrètes du gouvernement, les étudiants en STAPS décident donc de rédiger leur lettre de Noël, en espérant être entendus. Ces story instagram ont pour destinataire le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Ils sont des centaines à demander plus de moyens, des places assises en amphithéâtre, une place pour le CAPEPS et d’autres solutions concrètes.