L’Europe et les jeunes, quels enjeux ?

Chers lecteurs, chères lectrices, 

Dans exactement huit mois, les citoyen·nes européen·nes dont les étudiant·es et les jeunes font partie, auront le pouvoir de faire changer la gouvernance de l’Union Européenne (UE). Les problématiques actuelles que sont l’urgence écologique, la montée de l’extrême droite, la hausse croissante de la sédentarité, les conflits armés, la remise en cause des droits fondamentaux et la crise de confiance en les institutions politiques européennes doivent trouver réponses et soutien aux urnes. Pourtant, le passage à l’action reste difficile, et est conditionné à la généralisation d’un dialogue, et d’une alliance. 

L’Association Nationale des Étudiant·es en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (ANESTAPS), seule organisation représentative des 120 000 étudiant·es engagé·es dans le champ du sport et de l’animation en France. En cette année d’élection, a voulu saisir l’opportunité de bâtir une Europe inclusive, ouverte, sociale et sportive pour les jeunes et par les jeunes.

Suite à un constat unanime, l’ANESTAPS illustre par ce recueil, les idées qu’ont les jeunes d’une Europe qui les place avec les activités physiques et sportives au cœur de ses préoccupations. 

Consciente du riche écosystème sportif européen dont l’ANESTAPS fait partie, elle a su s’entourer d’acteur·ices de confiance dans l’élaboration de ce recueil. Une entente des organisations sportives étudiantes européennes était alors primordiale et a commencé par l’étroite collaboration entre l’ANESTAPS et l’ANECAFYDE (Assemblée Nationale des Étudiants en Activité Physique et Sportive d’Espagne) qui représente 25 000 étudiant·es impliqué·es dans le sport et les activités physiques en Espagne.

Ce recueil est la voix de celles et ceux qui n’en auraient pas. Il est la voix permettant de revendiquer la place des jeunes du champ du sport européen.  Ce recueil est la légitimité d’une coconstruction de politiques sportives et d’actions publiques ambitieuses les concernant. Il est une des étapes dans un travail plus global de réconciliation entre les jeunes et la politique européenne. 

Ce recueil de position n’est donc pas une finalité, mais doit être vu comme une première étape d’une réflexion large, aux impacts locaux, nationaux et européens. Il doit être les prémisses de la création d’une instance de représentation des jeunes qui pourra porter ce message fort et crédible : une jeunesse européenne par et pour le sport.