Parcoursup : Accompagner les jeunes, une priorité

Le 21 décembre 2020, est une date importante pour les élèves de terminales : la plateforme Parcoursup ouvre ses portes et marque ainsi le début des procédures d’orientation post-bac pour des milliers de jeunes.

 

L’entrée dans l’enseignement supérieur est un événement qui s’accompagne bien souvent d’une longue période d’incertitude et d’anxiété pour les jeunes : la multitude de parcours de formation, les procédures de sélection et l’attente des résultats représentent un véritable parcours du combattant. Cette année, la procédure d’orientation sera particulièrement affectée par les conséquences de la crise sanitaire empêchant ses principaux temps forts tels que les journées portes ouvertes ou les salons d’orientation. Les jeunes devront donc, comme l’année dernière, s’adonner au long processus d’orientation, seuls ou presque, face à leur ordinateur.

En 2018, la loi Orientation Réussite Étudiante modifie les modalités d’entrée dans l’enseignement supérieur : le tirage au sort couramment utilisé par certaines universités est remplacé par desattendus via la plateforme Parcoursup. 

 

Cette année, l’évolution du Diplôme National du Baccalauréat et du lycée général et technologique s’ajoute à l’équation déjà complexe du parcours des lycéens. Sans volonté de vulgariser les réformes successives, celles-ci rendent illisibles les voix vers l’enseignement supérieur. Les lycéens restent démunis face à leurs choix d’avenir et les professeurs sans possibilité de les accompagner. Le Ministère de l’Education Nationale de la Jeunesse et des Sports (MENJS) doit donner davantage de moyens financiers et humains aux établissements du secondaire afin que chaque jeune puisse construire un parcours d’étude éclairé. Cela passe par la formation des enseignants sur les nouvelles réformes, l’accompagnement personnalisé et l’offre de formation. 

 

Pour rappel, la rentrée 2020 n’a pas épargné les jeunes souhaitant s’orienter vers la filière STAPS. Face à l’augmentation du taux de réussite au baccalauréat et du nombre d’étudiants en formation de ces 10 dernières années, seulement 1 candidat sur 10 a été accepté dans un UFR STAPS. Ainsi, plus de 7000 jeunes se sont retrouvés sans proposition pour la formation de leur choix. 

 

Consciente des difficultés éprouvées par les jeunes, l’ANESTAPS agit au quotidien pour combler le manque d’investissement du MENJS et du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation sur la thématique de l’orientation. Il devient urgent pour le gouvernement et les différents acteurs concernés de déployer une politique répondant aux enjeux de la jeunesse actuelle et future.

Newsletter

L’ANESTAPS a lancé sa newsletter ! En t’abonnant, tu recevras tous les premier mardis du mois la newsletter du mois.