L'homophobie dans le sport

Le 17 Mai a lieu la journée de lutte contre l’homophobie et transphobie. Cette journée a pour but de promouvoir les actions de sensibilisation et de prévention pour lutter contre l'homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie.

Encore énormément présente dans le monde du sport l’homophobie ne devrait pas y avoir sa place comme nulle part ailleurs.

Basé sur le culte de la performance , de la virilité et du patriotisme, le monde du sport banalise les discriminations liées à l’homophobie, la lesbophbie la biphobie ou encore la transphobie. Seulement 11 cas de LBGTphobie on été déclaré en 2018 et cela ne veut clairement pas dire qu’il n’en existe pas plus, ce nombre de cas reflète un monde qui ne prend que très peu en charge ce problème sociétal.

Depuis peu, certaines fédérations réagissent afin de faire en sorte que l’homosexualité ne soit plus un tabou au sein du monde sportif

Nous pouvons prendre l’exemple de la ligue nationale du rugby qui a lancé son programme sociétal, #Plaquonsl’Homophobie Célébrons la diversité. Dans le monde du football 23% des pratiquants jugent l’homosexualité inacceptable, soit 5 pts de plus que la moyenne nationale, face à ce constat la ligue de football professionnelle a pris la décision de stopper les matchs lorsque les supporters entonnait des chants jugés homophobes.

Dans son rapport annuel de 2019, SOS Homophobie recense plusieurs leviers afin de faire évoluer la vision de l’homosexualité dans le monde du sport.

Une communication active contre l’homophobie

Mise en place de colloques, comme “ Sport et Homophobie : parfois l’égalité est une victoire”, tenu il y a deux ans. Ces colloques permettent une sensibilisation et un suivi des différents acteurs, sportifs, entraîneurs, ou encore éducateurs sur les thématiques LGBT.

La combat par voie judiciaire contre tous les actes LGBTphobes.

Comme le collectif Rouge Direct qui est un lanceur d’alerte ciblant l’homophobie dans le sport, il dénonce de manière indépendante et libre les actes et propos à caractère homophobe dans le sport en général.

Le coming-out des célébrités sportives LGBT

Puissant outil d’évolution des mentalités, les coming-out de sportifs se font encore rares pour diverses raisons. En 2000, lorsque Gareth Thomas, rugbyman gallois, fait son coming-out, beaucoup ont compris qu’un sportif homosexuel n’est pas forcément efféminé mais bel et bien un sportif comme tous. Ces actions restent rares, beaucoup ont peur des conséquences directes telles que la perte de nombreux sponsors.

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De hausse des actes lgbtphobes en 2018

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De hausse des agressions signalées en 2018

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Des pratiquants de rugby estime qu’il est difficile d'être homosexuel dans le monde du rugby pro

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Des supporteur de foot admettent tenir des propos gayphobes tel que PD, tarlouze ou tapette

Les Gay Games

Fondé en 1982 par Tom Waddel, médecin et décathlonien olympique américain, les Gay Games sont un evénement sportif ouvert à tous, bien que historiquement réservés aux athlètes, artistes et musiciens lesbiens, homosexuels, bisexuels et transgenres. Tout le monde peut donc participer sans discrimination sur son genre, son origine et même son niveau sportif. Prônant des valeurs de diversité, de respect, d’égalité, de solidarité et de partage, la performance n’est pas la première choses recherchée. Le plaisir et le dépassement de soi sont les principales motivations des participants, et tout le monde a sa médaille !

 

La dernière édition à eu lieu à Paris sur le parvis de l’Hotel de ville en 2018. La prochaine se déroulera dans quatre ans, à Hong Kong en 2022.

SOS Homophobie met en place une ligne d’écoute anonyme pour témoigné, avoir du soutient ou juste se sentir écouté au 01.48.06.42.41

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