Selon l’Anses, en 2021, 95 % des adultes français présentent un risque de détérioration de la santé en raison d’un manque d’activité physique et/ou un excès de comportements sédentaires.
L’adolescence étant une période charnière et propice à l’augmentation des temps de sédentarité et de l’inactivité physique, les habitudes développées en ce sens ont tendance à se pérenniser et à s’accentuer à l’âge adulte. L’entrée dans l’enseignement supérieur suivant directement l’adolescence, les comportements sédentaires et la baisse d’activité physique représentent un risque important pour la santé des étudiants.
De plus, la crise sanitaire et les changements qu’elle a induits, tant du point de vue académique que péri-universitaire, ont fortement impacté la vie étudiante et notamment la pratique d’activités physiques et sportives ainsi que la sédentarité, avec une forte augmentation du temps passé devant les écrans. Pourtant, le public étudiant ne fait l’objet que de très peu de données à ce sujet.
Face à ces constats, l’ANESTAPS et l’ONAPS, avec le soutien du Ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques dans le cadre de la Stratégie Nationale Sport-Santé, et sous le haut-patronage du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, ont lancé en janvier dernier une grande enquête sur la pratique d’activités physiques et sportives à l’université. À l’issue d’une phase de promotion de l’enquête auprès du public étudiant et des acteurs universitaires menée par l’ANESTAPS et l’ONAPS, les données recueillies et analysées par l’ONAPS ont permis aux deux structures de formuler conjointement de nombreuses recommandations pour améliorer la place des activités physiques et sportives à l’université.