Les étudiants en STAPS se mobilisent pour la réouverture des universités

 

#PérilEtudiant #STAPSOubliés

Le 21 janvier, la Fédération des Associations Générales Étudiantes (FAGE) appelait à une mobilisation nationale pour la réouverture des universités. Cette semaine, l’ANESTAPS était ainsi présente dans les universités de l’ensemble du territoire aux côtés des associations et autres fédérations étudiantes.

Depuis le début de la crise sanitaire du Covid-19, les jeunes ne sont pas épargnés. Grands sacrifiés de cette crise, depuis un an ils n’ont pu accéder que quelques semaines à leur université pour suivre leurs cours. Les maux sont nombreux : décrochage scolaire, isolement social, troubles de l’anxiété et dépression sont le quotidien de milliers d’étudiants. Seuls face à leur écran, les 18-25 ans sont les oubliés du gouvernement.

Conscients du danger que représente la pandémie mondiale, la reprise des cours en présentiel reste nécessaire pour l’ANESTAPS et les étudiants qu’elle représente. Laisser les universités fermées revient aujourd’hui à laisser les étudiants seuls face à leurs idées noires.

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des étudiants déclarent que la crise a provoqué un décrochage dans leur formation

C’est pourquoi, ce 26 janvier, des milliers d’étudiants se sont munis de pancartes, de mégaphones et de masques afin de faire entendre leur voix. Au total, 33 mobilisations symboliques ont vu le jour. Amphithéâtres, parvis et places publiques se sont transformés en lieu d’échange et de soutien, avec pour objectif de montrer au gouvernement que les jeunes, les enseignants et le personnel administratif sont prêts à réinvestir les universités dans le respect des gestes barrières.

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des étudiants déclarent avoir eu des pensées suicidaires suite au 1er confinement

La FAGE demande :

 

  • Un retour en présentiel corrélé à un protocole sanitaire strict, construit avec l’ensemble des acteur·ice·s universitaires 
  • La réouverture des services de restauration du CROUS en vente à emporter, afin de permettre aux plus précaires de se nourrir convenablement, avec la mise en place de lieux permettant aux étudiant.e.s de se restaurer dans un environnement sanitaire sécurisé et ainsi éviter l’attroupement lors de la pause méridienne
  • L’augmentation de moyens dédiés à l’accompagnement pédagogique et l’encadrement administratif par le recrutement de personnel administratif et d’enseignant·e·s
  • Un investissement majeur dans les services de santé universitaires et dans les filières en difficulté est indispensable