ÉTUDES & CÉSURE

Bonjour, je m’appelle François Bochaton, je suis étudiant à l’université Savoie Mont Blanc en master STAPS IEAP. Et je suis actuellement en césure entre mon master 1 et master 2.

Donc moi, c’est Maëlle Chauveau, j’étais étudiante à l’UFR STAPS de Nantes et je suis diplômée de ma licence Management du Sport depuis 2019.

Parlez-nous de vos années de césure.

François: alors je réalise mon année de césure dans le Sud-est de Londres dans la ville de Guildford. Ou je suis embauché par le magasin Décathlon en tant que leader sportif du rayon course à pied.

Mon objectif, il était d’où ? Premièrement, c’était améliorer l’anglais pour pouvoir entrer dans la vie active plus facilement. Deuxièmement, améliorer mes connaissances techniques des produits sportifs.

Maelle: moi mon année de césure s’est déroulée sur l’année scolaire 2019-2020, donc c’était cette année.

Je suis partie parce que j’ai toujours voulu faire une pause entre ma licence et mon master. Déjà, parce que je ne savais pas ce que je voulais faire. Et parce qu’en plus, j’ai toujours eu envie de voyager. Donc je pensais que c’était un bon moment entre ma licence et mon master pour partir.

Donc je suis partie en Asie, ça devait durer pendant 6 mois. Mais bon ça, c’est écourté avec le coronavirus. Donc les objectifs, c’était de voyager, découvrir, rencontrer, etc.

Et aussi surtout de prendre du recul, faire une petite pause pour savoir ce que je voulais faire, me connaître un peu plus, gagner en maturité, plein de choses au niveau personnel.

Quelles ont été les procédures ? Avez-vous eu des difficultés ?

Maëlle: la procédure pour l’année de césure, c’est assez simple finalement. C’est un dossier à remplir, t’es bien accompagné par l’université en plus. Faut juste s’y prendre à l’avance.

François: du coup les procédures pour la césure, c’est assez simple en fait.

L’université a proposé par mail à l’ensemble des étudiants de ma promotion. Et puis après fallait candidater par email avec une lettre de motivation et expliquer clairement nos motivations, notre objectif et puis ensuite ça été accepté par l’université.

Et dans un deuxième temps, j’ai pas trop galéré, je peux dire que j’ai eu de la chance puisque au final l’emploi, je l’ai trouvé assez rapidement en quelques jours sur place.

Parce qu’il y avait beaucoup de demandes dans ce que je cherchais.

Et puis après la deuxième partie, je pense que le plus difficile serait le logement. Mais là encore, j’ai eu de la chance puisque j’avais quelques connaissances qui m’ont permis d’avoir un logement assez rapidement.

Qu’est-ce que vos césures vous ont apportées ?

François: je pense que la césure, au-delà de ce que j’espère donc à savoir la langue anglaise et la technique des produits sportifs. Ça apporte aussi beaucoup d’autonomie. Parce qu’en fait, on est plongé dans un environnement qui est complètement différent de ce qu’on a l’habitude de vivre à l’université ou dans notre quotidien en France. De changer de pays, de changer de culture, ça ouvre aussi, ça développe de nouvelles idées et c’est très très enrichissantes.

Maelle: Donc forcément cette césure ça m’a apporté pleins de choses. Déjà au niveau du voyage, avec toutes les rencontres, les découvertes, c’était un enrichissement permanent. Donc quand tu rentres tu as grandi, tu prends en maturité c’est énorme. J’ai aussi pris beaucoup de recul, j’ai pris le temps et je me suis rendu compte de ce que j’aimais, de ce dont j’avais besoin. Donc ça m’a énormément éclairé pour la suite de mes études.

Et après quels sont vos projets?

Maelle: Donc, grâce à cette pause, j’ai enfin pu définir ce que je voulais faire pour continuer.

Donc moi, je vais partir dans une école de psycho-motricité. Donc je quitte le STAPS. Finalement, je ne vais pas poursuivre sur un master dans cette filière. Même si cette filière m’a apporté énormément vue que c’est pluridisciplinaire. Derrière j’avais plein de portes qui s’ouvraient c’est pour ça aussi que j’avais du mal à me décider.

Et savoir vers quel master me diriger. Mais grâce à cette césure, j’ai vraiment pris conscience de ce que j’aimais et de ce que j’avais envie de faire pour continuer. Donc voilà pour moi.

François: Pour la suite de ma césure, je vais rentrer en France pour terminer mon master. Et puis à la suite de ça j’espère être embauché dans une entreprise qui développe des chaussures de sport à l’échelle internationale, espérons pouvoir exploiter toutes mes connaissances en anglais.