Faute d’un manque de budget alloué et de considération de la part de la direction de l’UFR Science et Montagne (SceM), combiné à une augmentation des demandes d’inscriptions en STAPS, le département se trouve dans une situation où il devient impossible pour l’équipe pédagogique de gérer convenablement les enseignements cumulés à leurs responsabilités administratives.
En effet, en cette rentrée 2016, les locaux ayant une capacité insuffisante, il a été impossible d’assurer les cours magistraux des étudiants en 1ère année de licence avant que l’IUT de Chambéry ne mette à disposition ses locaux pour qu’une partie de la promotion puisse les suivre par visio-conférence. Cette situation est d’autant plus inacceptable qu’elle n’est pas nouvelle. Depuis 2014 la composante s’est vue forcée à mettre en place des capacités d’accueil en première année. Les conditions matérielles ne sont pas l’unique cause de cette situation, les ressources humaines sont elles aussi manquantes, avec 1 enseignant-chercheur pour 31 étudiants, le département emploie jusqu’à 54% de vacataires en L1, tandis que d’autres composantes de l’UFR en sont à 8% de vacataires. Les personnels vacataires sont positionnés en tant qu’appui de l’équipe pédagogique et ne doivent en aucun cas en être le pilier central du département. Tous ces manques de moyens ne permettent pas de réunir les conditions nécessaires à la réussite scolaire et professionnelle des étudiants et contribue à favoriser leur potentiel décrochage.
Conscient de l’état des budgets alloués aux universités cette année, le département STAPS a pris ses responsabilités et s’est engagé dans une campagne de recherche de financement. Ainsi, après de nombreux efforts, c’est 15 000€ de taxes d’apprentissage qui ont été reversées directement à l’UFR SceM.
Notons que l’UFR SceM a cependant identifié comme objectifs pour l’année 2017 “D’améliorer les prévisions budgétaires des départements et des filières sur la base de besoins priorisés”. Comprenons donc que veiller au bon fonctionnement du département STAPS ne rentre pas dans ce cadre de priorités. Ou bien serait-il temps de passer aux actes.
Les étudiants en STAPS, représentés par le Bureau des Etudiants en Activités Physiques et Sportives (BEAPS) et leurs élus demandent au Président de l’Université Savoie Mont Blanc, Mr Denis Varaschin, de prendre ses responsabilités afin de résoudre les conflits entre l’UFR SceM et le département STAPS qui nous affecte en premier lieu.
Nous demandons donc une revalorisation immédiate des moyens alloués au département STAPS avec la création d’un poste de Maître de Conférence d’Université en Ingénierie et Ergonomie de l’Activité Physique (IEAP) et un poste de professeur agrégé (PRAG) en EPS.
Ces solutions ne servant qu’à régler le problème à court terme, nous serons attentifs à un fléchage budgétaire plus équitable pour la création de postes futurs.
Il est maintenant du ressort de l’Université de réagir pour ne pas voir des étudiants finir hors-jeu.
Le Bureau des Etudiants en Activité Physiques et Sportives, soutenu par l’ANESTAPS, la FEUS et la FAGE
DERENNE Raphaël BARBE Lilian MADEC-GUILLOT Théo
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06.78.03.46.62 06.88.61.49.67 06.84.58.91.85
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