Ce Mercredi 23 septembre, à l’appel de l’ANESTAPS, membre de la FAGE, c’est 1 étudiant sur 5 de la filière, soit près de 10 000 étudiants, qui ont pu exprimer leur mécontentement et leur colère quant à la situation critique du paysage de l’offre de formation universitaire.

L’ANESTAPS a obtenu des ministères que soit ouverte une concertation au sujet d’une réforme de fond sur les formations dans le champ du sport et afin de donner une lisibilité à l’ensemble des formations proposées.

Cette réforme devra se traduire par des efforts en terme de moyens financiers, relatifs au budget des universités, par le gouvernement et le fléchage de ce budget cohérent avec les attentes de chaque composante. 

De plus, il est aujourd’hui nécessaire que l’ensemble des acteurs concernés par les formations dans le champ du sport se rapprochent et travaillent ensemble afin que chaque étudiant qui souhaite construire son projet professionnel dans le domaine du sport puisse avoir accès à des informations claires et précises concernant les formations à sa disposition, en fonction des compétences développées par celles-ci et soit orienté de manière éclairée.

Les étudiants STAPS par l’intermédiaire de leurs associations ont pu déjà obtenir des fléchages de quelques postes supplémentaires, et des discussions entre les acteurs, mais il est nécessaire d’obtenir des actions concrètes et d’ampleur de la part du gouvernement.

L’ANESTAPS sera reçue par le Ministère des Sports et le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche pour travailler sur la mise en place d’une possible réforme dans les formations dans le champ du sport, qui nécessitera un travail de longue haleine en vue d’améliorer la situation à la rentrée 2016. Elle sera également reçue par la Conférence des Présidents d’Université demain matin (Jeudi 24 septembre) afin de faire un point global sur l’état des universités entraînant un dysfonctionnement dans les composantes STAPS.

L’ANESTAPS et son réseau d’associations resteront mobilisés tant que leurs revendications n’auront pas été entendues et des efforts n’auront pas été annoncés. C’est donc maintenant aux pouvoirs publics d’apporter des réponses et des solutions aux problématiques relatives à la filière STAPS, sans quoi celle-ci risque de disparaître.