En ce 1er septembre, de nombreux bacheliers s’en vont découvrir les joies de l’enseignement de l’enseignement supérieur. Septembre est souvent synonyme de rentrée dans les universités françaises. Et qui dit rentrée, dit soirées, pots de bienvenue, barbecues, semaine d’intégration, etc. Les événements sont nombreux pour accueillir et souhaiter la bienvenue aux nouveaux. Mais attention aux dérives ! Le bizutage est malheureusement encore d’actualité en 2015.
Ce premier mois dans l’enseignement supérieur pour les néo-bacheliers, et placée sous le signe de la découverte de l’université et de la filière STAPS. Mots d’accueil, soirées, tournois sportifs, journée d’intégration… Les actions réalisées pour accueillir les nouveaux étudiants sont de plus en plus nombreuses, mais parfois, celles-ci dépassent encore les limites mises en place par les universités.
L’ANESTAPS, agissant quotidiennement avec ses associations adhérentes sur les campus, par ses actions de prévention, de citoyenneté et de solidarité, tient à rappeler le cadre juridique auprès des étudiants STAPS, pour lutter contre toutes formes de bizutage.
En effet, L’article 225-16-1 du Code pénal définissant le délit de bizutage est clair : « Hors les cas de violences, de menaces ou d’atteintes sexuelles, le fait pour une personne d’amener autrui, contre son gré ou non, à subir ou à commettre des actes humiliants ou dégradants lors de manifestations ou de réunions liées aux milieux scolaire et socio-éducatif est puni de 6 mois d’emprisonnement et de 7500€ d’amende« .
Cette infraction est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende lorsqu’elle est commise sur une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de son auteur.
Les personnes n’ayant pas causé directement le dommage, mais qui ont créé ou contribué à créer la situation qui a permis la réalisation du dommage ou qui n’ont pas pris les mesures permettant de l’éviter, sont également responsables pénalement.
Des poursuites disciplinaires peuvent être engagées à l’égard des auteurs des faits (cela peut aller jusqu’à l’exclusion temporaire ou définitive des étudiants) et des personnels s’ils ont encouragé ou facilité le bizutage ou s’ils ne sont pas intervenus pour l’empêcher.
Afin de lutter contre ce phénomène, l’ANESTAPS est signataire de la charte des soirées responsables la Fédération des Associations Générales Etudiantes (FAGE), dont elle est membre. L’objectif de cette campagne est de prévenir les abus liés aux situations d’intégration de début d’année, chez les jeunes, par la mise en place d’actions de sensibilisation en :
- Formant les organisateurs d’évènements
- Valorisant les comportements responsables
- Sensibilisant aux valeurs citoyennes et éthiques
L’ANESTAPS tient également à souhaiter une nouvelle fois une très bonne rentrée, et une très belle année universitaire à tous les étudiants en STAPS, que vous soyez en L1 ou en doctorat !
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