Contre l’extrême droite et ses idées. Pas de Le Pen à l’Elysée
Montrouge, le 22 avril 2022
Le dimanche 10 avril 2022, Emmanuel Macron, président sortant candidat à sa réélection, et Marine Le Pen, candidate du Rassemblement National, se sont qualifiés pour le second tour de l’élection présidentielle. Animée par des valeurs humanistes, solidaires et d’inclusion sociale, qui structurent son action au quotidien, l’ANESTAPS appelait alors la jeunesse à se rendre massivement aux urnes le 24 avril prochain pour faire barrage à l’extrême-droite et ses idées.
Symbole d’une défiance grandissante et d’un sentiment d’inertie vis-à-vis des instances dirigeantes et du personnel politique, l’abstention des jeunes lors de ce premier tour est nettement plus élevée qu’en 2017. Alors que 42% des 18-24 ans et 46% des 25-34 ans ne se sont pas rendu aux urnes le 10 avril, le réseau de l’ANESTAPS s’est mobilisée tout au long de cet entre-deux-tours pour sensibiliser à l’importance du vote et recueillir la parole d’une jeunesse loin d’être désengagée.
De Paris à Marseille, en passant par Lyon, Nancy ou encore Saint-Brieuc, les militants de l’ANESTAPS ont eu l’occasion d’échanger avec de nombreux jeunes sur leurs attentes concernant le quinquennat à venir, mais également de les confronter au programme et aux idées portées par Marine Le Pen et le Rassemblement National. Affirmant leurs craintes de voir l’extrême-droite accéder au pouvoir, les jeunes interrogés dénoncent “une vision du monde restreinte” et les idées réactionnaires, la xénophobie, le racisme et l’intolérance d’une candidate qui “utilise la différence comme une peur”.
Évoquée à plusieurs reprises, la “dédiabolisation” du parti et de ses représentants depuis plusieurs années constitue selon eux un risque et une nécessité de déconstruire des idées dangereuses, banalisées et sur-médiatisées au sein d’un débat public qui ne se saisit que trop peu des problématiques qui touchent pleinement la jeunesse. Ainsi, les jeunes interrogés souhaitent voir les enjeux environnementaux, l’urgence climatique, l’éducation, la justice sociale ou encore le sport au cœur des débats et des politiques du prochain quinquennat, sujets largement occultés durant la campagne présidentielle.
Face à ces constats, et forte des valeurs qu’elle partage et défend au quotidien avec le monde du sport et de l’enseignement supérieur, l’ANESTAPS réaffirme la nécessité de s’opposer à la haine et au fascisme qui se trouvent aux portes de l’Élysée. Notre organisation continuera de défendre les droits et les intérêts des jeunes et à œuvrer, grâce au sport, pour une société plus juste, solidaire et inclusive.
Ce dimanche 24 avril, l’abstention et le vote blanc ne sont pas une option : aucune voix pour la haine, aucune voix pour Le Pen !
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