Suite à la loi ORE “Orientation et Réussite des Étudiants”, c’est avec beaucoup dedifficultés que les UFR STAPS ont abordé cette deuxième rentrée. L’augmentation démographique ne cesse pas en STAPS et pour répondre à celle-ci, les capacités d’accueil sont revues à la hausse afin d’accéder à la demande des jeunes.
Le taux de réussite en hausse chez les étudiants en première année entraîne de fait une augmentation d’étudiants. Les UFR STAPS se retrouvent donc dans une situation encore plus complexe que l’année précédente. L’ANESTAPS a déjà alerté à plusieurs reprises le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI)sur la tension omniprésente depuis plusieurs années dans les UFR STAPS de France. La hausse du nombre de places disponibles en STAPS ne peut se faire sans un investissement majeur en termes de moyens humains et financiers de la part de l’Etat et des universités.
En 10 ans, l’UFR STAPS du Mans a multiplié par trois son nombre d’étudiants. Malgré la bonne volonté de l’établissement ayant voulu s’appuyer sur la ligne directrice de la loi ORE et les promesses du ministère, l’UFR se compose actuellement de 20 enseignants pour 955 élèves, soit un ratio de 47,75. L’intégralité du personnel de l’UFR STAPS a donc décidé de démissionner de leurs responsabilités à la suite des 3000 heures complémentaires réalisées l’an passé.
Face à ces constats, l’ensemble des étudiants, le corps enseignant, l’AE STAPS Le Mans et l’ANESTAPS demandent 7 créations de postes : 3 enseignants chercheurs et 4 enseignants de seconds degrés.
Persuadée que c’est par le dialogue qu’il est le plus propice de trouver des solutions, l’ANESTAPS tient à rappeler, malgré la situation alarmante, sa volonté de continuer à instaurer un espace d’échange entre l’Académie de Nantes et les étudiants. C’est pour cela qu’un rendez-vous avant la fin de semaine par le recteur de l’Académie est nécessaire afin de répondre à nos demandes.
Néanmoins, l’ANESTAPS, organisation de jeunesse militante, a toujours agit dans le seul but de défendre les intérêts des jeunes. Elle n’hésitera pas à appeler à la mobilisation, comme elle a pu le faire dans le passé, mercredi 23 octobre 2019 en cas de réponses non concrètes de la part des décideurs politiques concernés.
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Valentine Kayser – Attachée de Presse
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