STAPS au Kosovo : Le bilan !
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À 9h27, le 4 août 2019, les 5 étudiants en STAPS qui ont participé au Projet de Solidarité Internationale de l’ANESTAPS 2019 ont posé le pied sur le sol français après 3 semaines intenses et enrichissantes au Kosovo.
Deux mois plus tard, c’est le moment d’établir le bilan. Une étape essentielle dans la méthodologie de gestion de projet qui permet à l’ANESTAPS de développer son impact pour la prochaine édition.
En chiffre, le #ProjetKosovo, 2019 c’est :
Mois de préparation
étudiants en staps
étudiants du kosovo
ONG partenaires
Subventions
€ recoltés
dons d'entreprise
semaine sur place
face à face pédagogiques
summer camp
jeunes impliqués
heures de sport partiquées
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Sur place, l’ANESTAPS a travaillé avec 2 Organisations Non Gouvernementales (ONG) qui partagent les valeurs de l’ANESTAPS.
Play International est un partenaire important de l’ANESTAPS. Nos deux structures partagent en effet des valeurs communes autour du sport et son utilisation comme outil pédagogique et comme vecteur de cohésion sociale. Avec Play nos étudiants en STAPS se sont impliqués dans 4 projets différents (Monitoring Evaluation Learning, Tumult, Co-création, Summer Camp).
Parmis ces projets, l’un deux était très attendu. Il s’agissait d’une co-création de 2 jeux socio-sportifs avec 7 étudiants de la faculté d’Education Physique et Sportive de Prishtina. Ce temps a été extrêmement enrichissant, et tous les étudiants ont pu découvrir une méthode de création d’activité. Les deux groupes ont décidé de cibler leurs jeux sur la communication efficace et la résolution de problème. Cet échange aura aussi permis de mieux comprendre le fonctionnement universitaire bien différent des deux pays et d’échanger sur les différentes cultures. C’est lors du Summer Camp du programme Sport 4 Youth que les créations ont pu être mises en place avec environ
The Ideas Partnership (TIP) est une ONG kosovare avec qui l’ANESTAPS est rentré en contact grâce à la première ONG. TIP met en place des activités pour les enfants et les femmes des minorités ethniques les plus vulnérables du Kosovo. La Team Kosovo a pu réaliser 4 face à face pédagogiques dans 2 centres différents (Janjevo et Fushë Kosovë) avec la participation d’environ 100 enfants. Ils étaient accompagnés de leurs amis kosovars qui ont été un atout majeur pour la traduction.
Trois Rendez-Vous Marquants
De plus l’équipe de l’ANESTAPS aura eu l’occasion de se rendre à 3 rendez-vous institutionnels dans la capitale.
Le premier rendez-vous a eu lieu avec l’attaché de coopération de l’Ambassade de France avec qui nous avons discuté des actions ainsi que des projets de la France au Kosovo. L’ANESTAPS a été présenté, ainsi que les différents projets d’innovation sociale. L’Ambassade a affirmé soutenir moralement le PSI de l’ANESTAPS ce qui pousse à continuer ce genre d’action au sein de la structure. La possibilité d’un échange Erasmus+ une université française et une université kosovare a aussi été évoqué par les deux parties.
À la suite de cela l’équipe a rencontré le Conseiller au Sport du Ministère de la Culture de la Jeunesse et du Sport grâce à Adil qui a assuré la traduction. Les discussions se sont articulées autour du fonctionnement du sport et des fédérations sportives au sein du pays. Ont aussi été abordé les objectifs du mandat en cours et les perspectives en vue des Jeux Olympiques.
Enfin, lors de la dernière semaine nos étudiants en STAPS ont eu rendez-vous avec un des professeurs de la faculté d’Éducation Physique et Sportive de Prishtina pour aborder le sujet des échanges internationaux entre les étudiants des deux pays.
Un projet réalisé grâce à
plusieurs acteurs
L’ANESTAPS souhaite remercier les nombreux partenaires qui nous ont aidé dans la mise en place du Projet de Solidarité Internationale 2019 : le CROUS Montpellier, le CROUS de Marseille, le FSDIE Montpellier, le FSDIE Marseille, le FSDIE de Toulouse 3 et la FAGE. Un immense merci aussi aux 51 contributeurs de la cagnotte en ligne mise en place un mois avant le début du projet qui ensemble ont permit de récolter presque 2 000 €. Et enfin, nous remercions grandement les parents d’Adil qui ont accepté de nous recevoir dans leur appartement pour que nous puissions y loger.
L’ANESTAPS souhaite de plus remercier le Bureau des Goodies de nous avoir fourni du textile pour chaque membre de la Team Kosovo. Aussi, l’ANESTAPS remercie l’entreprise Vendredi13 de nous avoir permis d’offrir des ballons de football neufs, des chasubles et des gourdes aux enfants du centre The Ideas Partnership de Fushë Kosovë. Nous remercions aussi l’ASM qui nous a permis d’offrir des ballons de rugby neufs aux enfants du centre The Ideas Partnership de Janjevo. Ces nombreux cadeaux ont permis de faire naître des centaines de petits sourires sur des jeunes visages.
Qu’en ont-ils pensé ?
Félicie
» Une des choses qui m’a le plus marqué c’est nos interventions dans les villages, on se rend très vite compte du manque de moyen sur place et ça m’a vraiment ouvert les yeux sur des choses que l’on sait mais que l’on a pas l’habitude de voir. Malgré le manque de richesse matérielle ce sont les enfants qui ont eu le plus à nous offrir en terme de richesse intérieure.. »
Camille
« Ma plus belle expérience a été avec les étudiants kosovares. Le fait de partager et d’échanger sur nos différentes formations dans le champ du sport a été révélateur et très enrichissant. Avoir co-créé deux jeux sociaux sportifs pour les enfants a été un réel plaisir et un réel moment de partage. »
Nicolas :
« Ce qui m’a marqué au Kosovo c’est la bienveillance, l’ouverture d’esprit et l’ouverture de coeur qu’on a pu rencontrer et admirer tout au long de ce projet de solidarité.«
Adil
« Accueillir des étudiants Français dans mon pays d’origine était pour moi une opportunité unique et qui peut-être ne se reproduira plus jamais. Chacun d’entre eux a respecté et compris la culture de ce petit pays et pour cela je les en remercie. Je pense qu’il y a encore beaucoup à accomplir dans ce magnifique pays qu’est le Kosovo. »
Lee-Lou
« Ce projet m’a encore une fois prouvé que le sport est le meilleur outil pédagogique possible. Il est vecteur de valeurs fortes et permet d’aborder des sujets très diversifiés auprès de tous les publics. J’ai vu des enfants, et adolescents s’entraider, s’accompagner, se soutenir lors de nos interventions. Et ça n’a pas de prix. »
