Capacités d’accueil, infrastructures dégradées, décrochage scolaire, personnel administratif en sous-effectif, manque de moyens humains et financiers: la filière STAPS est en danger !
– TIMELINE STAPSOUBLIés –
La Covid vient amplifier les difficultés présentes
La filière STAPS a vu ses effectifs doubler, pourtant aucun budget n’a été fléché pour augmenter le nombre d’enseignants ou les capacités d’accueil. Ainsi, il est d’usage de voir des élèves suivre des cours dans un gymnase pendant que d’autres pratiquent des APS dans les couloirs. Enseignants et étudiants sont à bout de souffle : leurs conditions de travail ne permettent ni la sécurité, ni la réussite des étudiants.
L'anestaps demande des solutions concrètes !
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- recrutement pluriannuel de titulaires enseignants chercheurs et autre personnel d’au moins 1 000 personnes
- plan de construction de locaux (salles et amphis)
- plan pluriannuel massif de recrutement d’enseignants d’EPS titulaires via le CAPEPS
- plan de construction d’installations sportives
- fléchage budgétaire pour la rentrée 2021
sans réponses, Les staps se mobilisent !
SOUS-TITRES
Je m’apelle Camille Thurmes
Je m’appelle Clarisse
Je m’appelle Alais
Je m’appelle Maxime
Je m’appelle Romane Fonti
Je m’appelle Sullivan Sorin
Je suis étudiant en L2 Management du sport.
Je suis en 2e année d’études de STAPS
En L3 APAS
Mention Entraîne Sportif
L3 Management du Sport
En L2 STAPS
À l’université de Bordeaux
STAPS à Brest
À Nice
À Nantes
À Reims
À Montpellier
Mais également président du BDE STAPS Bisontin
BDE STAPS Paris
BDE STAPS Angoulême
BDE STAPS Lille
BDE UFRAPS
BDS STAPS Marseille
Comme l’ensemble des présidents d’associations STAPS de toute la France.
Je vous fais cette vidéo pour vous expliquer la situation catastrophique de la filière STAPS.
En effet, ce sont nos enseignants, le personnel administratif et les étudiants qui rencontrent de nombreuses problématiques :
Lycéens refusés en STAPS
Il y a un gros manque de place dans les salles et les amphis.
Un personnel enseignant et administratif épuisé
Infrastructures détériorées
Nous sommes même contraints de pratiquer dans nos couloirs.
En 10 ans, le nombre d’étudiants en STAPS a doublé.
Malheureusement, le nombre d’enseignants n’a pas suivi.
En 2018, la mise en place de la loi Orientation et Réussite des Étudiants nous a laissé croire à un changement.
La filière STAPS devait alors être prioritaire et des promesses de moyens supplémentaires nous ont été faites.
Or, 2 ans plus tard, les résultats ne sont pas là.
Cela n’est plus possible.
Les conditions d’études et d’enseignements dans les STAPS de toute la France, sont en danger.
Par manque de financements, cette rentrée universitaire a été catastrophique.
Ce sont, au total, 7 000 jeunes qui souhaitent s’orienter en STAPS, qui ont été refusés.
En parallèle, la crise sanitaire a fortement impacté la continuité pédagogique de la formation STAPS. Emploi du temps qui change à la dernière minute. Une communication difficile entre les enseignants et les étudiants, l’administration bouchée ou encore les infrastructures inadaptées. Les acteurs du monde universitaire sont à bout de souffle. De plus, malgré une volonté d’augmenter le taux de pratique sportive à l’école, le gouvernement n’a pas augmenté le nombre de postes d’enseignants en EPS.
Une annonce qui ne fait que compromettre un peu plus, l’insertion professionnelle des étudiants, déjà en grande difficulté face à la crise sanitaire.
La relance du sport avec le projet #UnJeuneUneSolution prévoit 3 000 emplois dans le monde du sport.
Cette première solution est à souligner. Mais n’est pas suffisante face aux 15 000 jeunes diplômés qui sortent, uniquement, chaque année, de la filière STAPS.
Suite à cela, un seul et unique constat peut être fait le Ministère de l’Enseignement Supérieure de la Recherche et l’Innovation manque cruellement de considération envers la filière STAPS.
De plus, la crise sanitaire a eu des conséquences considérables sur la santé mentale des jeunes, et n’a pas épargné les étudiants en STAPS en grande difficulté au sein de leur formation.
Mais nous n’allons pas rester les bras croisés et regarder notre formation s’effondrer à cause de ce manque de considération.
Pour cela, nous demandons à l’ensemble des étudiants de communiquer sur ses réseaux sociaux avec le hashtag #STAPSOUBLIÉS pour montrer la réalité de notre quotidien.
C’est ainsi que nous arriverions à dénoncer les conditions difficiles dans lesquelles nous évoluons. Nous demandons au gouvernement un réel investissement pour notre formation afin de garantir la réussite et l’égalité des chances pour tous.
Et vous ?
À notre place, jusqu’à quand auriez-vous supporté ces conditions d’étude ?
lettre de noel
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Faute de réponses et après de nombreuses alertes, les étudiants STAPS écrivent leurs souhaits pour 2021 au Gouvernement.
Réseaux sociaux
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Depuis la rentrée 2020, les étudiants se mobilisent sur les réseaux pour dénoncer leurs conditions d’enseignement et se faire entendre.
Vu à la tv / presse
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Plusieurs articles et passages à la télé décrivent les conditions d’études alarmantes et les problématiques de la filières STAPS.
fais entendre ta voix !
REJOINS-NOUS SUR NOTRE GROUPE FACEBOOK
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Vice présidente en charge de la stratégie de communication
Maoni LAVILLE