C’est officiel, les chiffres d’APB en STAPS vont une fois de plus pouvoir faire parler d’eux, malheureusement. Déjà en 2016, 29 344 voeux 1 APB pour 18 068 places théoriques avaient été formulés dans les différentes composantes STAPS, et la tendance visible depuis quelques années ne semble pas vouloir s’inverser avec 33 000 demandes voeux 1 pour 16 785 places disponibles à la rentrée 2017. L’équation n’est pas compliquée à faire pour comprendre que plusieurs milliers de jeunes n’auront, une fois de plus, pas accès la formation de leur choix et seront laissés sur la touche.


Echec des précédents gouvernements,  l’entrée  à l’université est aujourd’hui un dossier plus qu’urgent. En effet, ces chiffres prouvent l’urgence de trouver des solutions pour réussir à démocratiser l’enseignement supérieur et ne plus laisser d’étudiants aux portes de nos universités. Face à ces problématiques, l’ANESTAPS réaffirme sa position en s’opposant à la circulaire sur le tirage au sort parue le 27 avril 2017 ainsi qu’à toute forme de sélection à l’entrée de l’université.

Avec plus de 220 actions d’orientation active auprès des lycéens et des étudiants en réorientation, l’ANESTAPS et ses associations continuent à se positionner comme acteur majeur du service à l’étudiant.

 Afin d’aider les étudiants refusés pour cette rentrée 2017, l’ANESTAPS lance son formulaire d’accompagnement APB 2017 et propose à chaque étudiant un accompagnement personnalisé tout au long du processus d’Admission Post Bac.


Seulement, résumer la problématique que rencontre la filière à une simple question d’orientation est simpliste et réducteur. En effet, la filière universitaire STAPS reste la seule formation du service public accessible et garantissant une prise en charge sociale pour les jeunes. C’est pour cela que l’ANESTAPS propose des solutions concrètes afin de rendre plus lisibles, visibles et accessibles nos secteurs de formation.

L’ANESTAPS rappelle ainsi l’importance du dialogue entre les différents acteurs sociaux et de l’accompagnement du gouvernement, afin de lancer les réformes nécessaire à notre système de formation, pour permettre à chaque jeune et citoyen d’accéder à la formation de leur choix, en accord avec leurs projets professionnels.