Paris, le 2 février 2016,

Budget, sélection… L’éternel combat des Etudiants en STAPS

L’Assocation Nationale des Etudiants en STAPS est engagée depuis sa création contre toute forme de sélection à l’entrée à l’université. Les étudiants en STAPS se sont déjà mobilisés à plusieurs reprises contre les formes illégales de sélection à l’Université et notamment en STAPS

Aujourd’hui pourtant, 39 UFR utilisent des capacités d’accueil afin de limiter l’accès à leurs formations. Ils ne sont qu’une douzaine à laisser l’accès aux études libre, dans cette situation, ce sont les jeunes qui font les frais d’un enseignement supérieur agonisant, victime du désengagement de l’état.

Où est donc la priorité jeunesse que le Président de la République rappelait encore, lors des voeux à la jeunesse et aux forces de l’engagement  pour cette année 2016 ?

C’est cette question que se pose aujourd’hui, légitimement, les jeunes souhaitant se diriger vers une formation du champ du sport. Faute de places suffisantes à l’Université ceux-ci font en effet face à une loterie qui décide pour eux s’ils accéderont à une licence STAPS, où s’ils devront se tourner vers des formations plus courtes, et bien plus onéreuses. Est-ce là l’avenir de la formation aux métiers du sport ?

Hier encore, un nouvel UFR demandait l’instauration d’une capacité d’accueil. L’ANESTAPS ne peut que dénoncer cette requête car il est inadmissible que le devenir d’un jeune ne soit pas le fruit de son choix.

Des solutions existent, mais encore faut-il avoir le courage de les mettre en place: nouvelles formes de pédagogie innovante avec le numérique, les rapprochements entre les CREPS et les universités pour mutualiser les infrastructures sportives ou encore le fléchage de la taxe d’apprentissage vers les UFR STAPS.

Plus de 4 mois après la mobilisation de plusieurs milliers d’étudiants en STAPS à travers toute la France, de nombreuses questions restent en suspend. Pourquoi limiter l’accès d’une filière qui permet un taux d’insertion des jeunes élevé [1] et où le secteur se développe de jour en jour ? Pourquoi le service public n’assure-t-il pas sa mission et laisse-t-il la place à l’émergence de classes préparatoires privées ?

Ces questions restent en suspend, tout comme l’avenir de nombreux jeunes !

[1] Source : CEREQ

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Arielle SALMON
Attachée de presse
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